
Atelier de renforcement des capacités des membres de la Cour suprême sur le rôle de la Cour suprême dans le processus électoral
Atelier de renforcement des capacités des membres de la Cour suprême sur le rôle de la Cour suprême dans le processus électoral
Un atelier de renforcement des capacités des membres de la Cour suprême s’est ouvert le 13 décembre 2025 dans un réceptif hôtelier de la Maison Blanche, situé à environ cinquante (50) kilomètres de Conakry. La cérémonie d’ouverture a été marquée par un discours de bienvenue prononcé par Monsieur le Préfet de Coyah, qui a salué l’initiative et souligné l’importance de cette rencontre dans la consolidation de l’État de droit et du processus démocratique.
Dans son allocution, le Premier Président de la Cour suprême, Monsieur Fodé BANGOURA, a exprimé ses vifs remerciements aux participants pour leur mobilisation massive, témoignant de l’intérêt particulier accordé à cette rencontre. Il a également remercié le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) pour son appui constant à la justice guinéenne, ainsi que pour sa précieuse collaboration dans l’organisation du présent atelier.
Le Premier Président a, par ailleurs, adressé ses remerciements aux autorités administratives locales et aux populations de Coyah pour leur hospitalité légendaire. Il a également salué la contribution des experts nationaux et internationaux mobilisés pour ces trois jours de réflexion technique, dont l’expertise demeure essentielle au renforcement des compétences et à l’amélioration continue des pratiques juridictionnelles.
À cette étape cruciale du processus démocratique, la Cour suprême se trouve investie d’une responsabilité déterminante, celle de garantir la régularité, la transparence et la crédibilité de l’ensemble des opérations électorales.
Placée sous le thème « Le rôle de la Cour suprême dans le processus électoral », cette session de formation vise à approfondir les connaissances et à renforcer les compétences des magistrats et greffiers sur les différents aspects du contentieux électoral. Elle s’inscrit dans une dynamique d’amélioration continue de la qualité de la justice électorale et du renforcement de la crédibilité des institutions républicaines.
Durant trois jours d’échanges et de travaux, les participants examineront plusieurs thématiques majeures relatives à l’intervention de la Cour suprême dans le processus électoral.
Ainsi, le 13 décembre 2025, les discussions porteront notamment sur :
• le cadre juridique et institutionnel de la participation de la Cour suprême au processus électoral ;
• la typologie des contentieux électoraux ainsi que la compétence matérielle de la Cour suprême en la matière.
Le 14 décembre 2025, les travaux se poursuivront autour des thèmes suivants :
• la procédure de saisine de la Cour suprême et les délais légaux applicables ;
• la gestion du contentieux post-électoral et la proclamation des résultats définitifs ;
• les techniques de traitement des requêtes, notamment la recevabilité, l’instruction, le délibéré et la motivation des décisions ;
• le rôle du greffe dans le circuit des documents électoraux, de l’enregistrement au suivi, à la transmission et à l’archivage.
Enfin, le lundi 15 décembre 2025, dernier jour de l’atelier, les travaux seront consacrés aux normes internationales de la justice électorale ainsi qu’aux bonnes pratiques comparées, afin de permettre aux participants de s’inspirer d’expériences étrangères et de renforcer l’efficacité, la transparence et la crédibilité du traitement des contentieux électoraux.
À travers cet atelier, la Cour suprême réaffirme sa volonté de consolider ses capacités institutionnelles et humaines, en vue de garantir une justice électorale crédible, impartiale et conforme aux standards nationaux et internationaux.
Sur ces mots, le Premier Président a formulé le vœu que cette rencontre contribue significativement au renforcement de la crédibilité institutionnelle de la Cour suprême et à la réussite du processus électoral à venir, avant de déclarer officiellement ouverts les travaux de l’atelier de renforcement des capacités des magistrats et greffiers de la Cour suprême.




